2 employés brûlés par un colis de peroxyde d'hydrogène ( eau oxygénée)

16 pompiers mobilisés au centre de tri postal de Carquefou (44)

Brûlure par du peroxyde d'hydrogène

Après avoir manipulé un colis endommagé, 2 employés ont été transportés au CHU de Nantes pour des brûlures légères.. "Ils ont été soignés pour des brûlures au premier degré et sont sortis de l'hôpital" indique le service de communication de La Poste. "Le produit contenu dans le colis était une sorte de chlore utilisée pour le nettoyage des piscines"

 

Il ne s'agissait visiblement pas "d'une sorte de chlore", mais plutôt de peroxyde d'hydrogène.

Découverte du peroxyde d'hydrogène:

Le peroxyde d'hydrogène a été découvert en 1818. Il est composé d'atomes d'oxygène et d'hydrogène. Sa formule développée est H-O-O-H. C'est un puissant oxydant. La rupture de la liaison peroxyde (O-O) libère deux radicaux O-H qui réagissent rapidement avec les autres éléments. Cette moléucle est instable.

H2O2 pur à 100% n'est pas autorisé à la vente dans le commerce. On le trouvera ainsi en solution aqueuse, contenant de 3% à 70% de H2O2.

Ce niveau de dilution permettra de l'affecter à différents groupes d'emballages et de classes de danger.

 

Le colis, s'il était en quantité limitée ( UN2484 ou UN2014) ne permettait pas aux 2 employés d'identifier le danger du produit. Seule l'étiquette "Quantité limitée " serait apparente sur le colis. 

 

 

Au-delà des seuils des quantités limitées, les employés avaient les informations relatives aux différentes classes de danger sur le colis, lui-même emballage homologué : 

 

Heureusement les employés portaient leurs gants, ce qui a permis de les limiter leurs blessures. Il est également important de s'assurer de la catégorie de protection des EPI, en fonction du niveau de danger. Si le Document Unique est censé reprendre les différents risques  et les barrières pour les éliminer ou les réduire, il faut également que les achats soient impliqués.

 

N'oublions jamais que la classification, le choix de l'emballage, l'étiquetage sont de la responsabilité de l'expéditeur. 

 

Lien : Ouest-France du 16/06/21